
3e semaine de l’Avent
Noël c’est la joie!
Bienvenue à la troisième semaine de notre retraite de l’Avent. Cette retraite en ligne est offerte dans l’espoir qu’elle vous donnera l’occasion d’entrer dans un temps de prière, de réflexion et d’action pendant ce temps de l’Avent. La retraite comporte trois parties:
Présence: Vous êtes invités à entrer dans ce moment de retraite par le silence ou simplement accompagné d’une musique douce ou d’un chant choisi. Il s’agit d’un temps de préparation pour bien accueillir la parole de Dieu dans votre cœur.
Prière: Suivant la méthode d’oraison de saint Jean-Baptiste de La Salle, réfléchissez à l’Évangile du dimanche de cette semaine.
Participation: Vous êtes invités à réfléchir comment l’Esprit Saint vous appelle à rendre vivant le règne de Dieu dans votre vie, votre famille, votre communauté et le monde ? Le règne de Dieu— un règne qui reflète l’amour, la miséricorde, le pardon et la justice de Dieu.
ALLEZ, ON DÉBUTE! BON PARCOURS!
Présence
Souvenons-nous que nous sommes en la sainte présence de Dieu. — Et adorons-le
Chant suggéré : Taizé – Veni Sancte Spiritus
Premier mouvement de prière intérieure
La pleine conscience de la présence de Dieu
Arrêtez-vous quelques minutes pour vous déposer calmement et vous rappeler que Dieu est présent en ce moment même, avec vous…
- Dans toute la création, dans tout ce qui vous entoure;
- Dans vous-même, vous gardant en vie;
- Au milieu de ceux avec qui vous priez;
- Dans l’Eucharistie et dans la Parole de Dieu;
- En vous, par la grâce de Dieu à l’œuvre dans votre vie;
- Dans les jeunes et les pauvres.
Deuxième mouvement de prière intérieure
Contemplez le mystère de l’amour de Dieu à l’œuvre dans le monde.
Lisez l’Évangile d’aujourd’hui (le texte suit ci-dessous) à quelques reprises lentement. Quels mots attirent particulièrement votre attention? Quels mots touchent votre cœur? Écoutez ce qui est dit; regardez ce qui se passe; essayez de prendre part au mystère; contemplez Jésus avec amour.
Réfléchissez au mystère de l’amour de Dieu à l’œuvre dans votre propre vie.
- L’Évangile d’aujourd’hui a-t-il un rapport avec votre propre vie ?
- Comment essayez-vous de partager le message de cet Évangile avec ceux avec qui vous vivez et travaillez ? Avec ceux qui ont été confiés à vos soins?
- Si vous choisissez de permettre à ce passage de l’Écriture de s’animer en vous maintenant, que devriez-vous changer dans votre vie ? Quels sont les obstacles à ce changement?
La voix de saint De La Salle
« Votre visage doit être heureux, faire preuve de douceur et de respect. » (Règles du devoir d’un chrétien et de la civilité)

Lecture de l’Évangile de Luc (3, 10-18)
« Que devons-nous faire? »
En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Troisième mouvement de prière intérieure
Prenez la résolution de laisser l’Esprit travailler en vous et à travers vous.
- Où l’Esprit vous envoie-t-il pour vous sacrifier aujourd’hui afin que les autres puissent avoir une vie plus heureuse, plus pleine, plus sainte et plus remplie d’amour ?
- Prenez quelques minutes maintenant pour remercier Dieu pour ce temps que vous avez passé dans la prière et pour vous offrir de nouveau, autant que vous le pouvez, à l’accomplissement de la volonté de Dieu, le plan de Dieu.
Nourrir notre réflexion
QUI LES CONDUIRA VERS TOI?
Seigneur, tant de jeunes autour de nous
ignorent ton nom et ton amour.
Les uns, indifférents, satisfaits, ne se soucient pas de toi.
D’autres révoltés, sans joie, sans but, comme un troupeau sans berger,
avancent sur une route sans issue.
Qui leur montrera la vraie voie?
Quelle parole les orientera vers toi?
Aide-nous à être pour quelques-uns une lueur sur leur chemin,
un jalon, un repère qui les conduira vers toi,
vers Toi seul, recours de toute vie.
Tiré du livret « Je parle avec le Seigneur »
Dans la semaine qui vient, vous êtes donc invités à:
- Prier: C’est-à-dire de vous engager dans une conversation avec Dieu. Jésus était en communication constante avec le Père, à un point où il pouvait dire « le Père et moi sommes un »; Et « Je suis ici pour faire la volonté de mon Père. » Et a un point tel qu’il a compris la volonté de son père par la prière. Le don de son exemple puissant nous invite dans une relation similaire et intime avec notre Père.
- Écouter: C’est-à-dire d’écouter dans la prière, écouter en voyant la beauté de la nature, écouter dans les paroles d’amour, de conseil, de correction et de sagesse des autres, écouter l’Écriture et écouter les expressions du rituel et de la Dernière Cène.
- Agir: C’est-à-dire de vivre une vie authentique- où les paroles correspondent à des actions basées sur des expressions bibliques de miséricorde et d’amour.
- Avoir confiance: C’est-à-dire d’agir avec foi. Croyez en votre discernement. Dans votre prière, demandez à Jésus de vous guider dans la façon dont vous percevez les appels du Créateur dans votre vie, puis prenez le risque de suivre ce chemin !
Réflexion pour s’habiller le coeur:
« Soyez dans la joie » nous dit St-Paul (Ph 4, 4) en ce 3e dimanche de l’Avent.
Mais qu’est-ce que la joie, ce sentiment indicible et profond qui va bien au-delà du plaisir, intense mais fugace?
N’est-ce pas cette conviction profonde d’adéquation entre notre être, les gens qui nous entourent et le cosmos tout entier?
Mais pourquoi et comment nous réjouir?
La joie de l’éveil, « Seigneur ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. » (Ps 51, 17)
La rencontre de l’être aimé.
La naissance d’un enfant.
L’Oratorio de Noël de Bach.
Une marche en forêt par une journée ensoleillée.
Une chute de neige la nuit du 24 décembre.
Un succès scolaire et professionnel.
Assister à la croissance des personnes qu’on aime.
Un repas entre amis.
Chanter dans une chorale.
Un vol d’oies vers le sud à la fin de l’automne.
Le Cantique de Daniel, « Vous toutes, œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur : à lui, haute gloire, éternelle louange! » (Dn 3, 57)
Comprendre cette vérité du Qohélet qu’il y a une place et un temps pour tout (Qo 3, 1).
Célébrons ce dimanche dans la Joie! Renaldo Battista

Intentions de prières :
1. Toi qui es venu pour guérir les cœurs brisés, accorde-nous, Seigneur, de devenir ceux et celles par qui tu apportes le réconfort et l’aide, avec la douceur que tu as témoignée aux enfants et à ceux qui souffraient, de sorte que les duretés de notre cœur ne soient pas un obstacle dans cette entreprise.
2.Toi qui es venu apporter aux prisonniers la délivrance, aide-nous à nous libérer des désirs et des ambitions qui nous entravent, et à nous imprégner de la véritable joie de Noël, pour que la Sagesse divine nous fasse rechercher la volonté de Dieu en toute chose.
3. Viens en aide, Seigneur, à tous les peuples à qui la joie de Noël semble interdite parce que la guerre ou la violence sévit dans leur pays, pour qu’ils puissent trouver un réconfort dans la Bonne Nouvelle du salut, et que la justice et la paix s’installent enfin sur toute la Terre.
4. Que la justice et la joie du salut remplissent le cœur de tous tes fidèles, qui deviendront ainsi des reflets de ta Lumière, cette Sagesse divine que tu es venu apporter au monde.

Ressources supplémentaires
Textes du 3e dimanche de l’Avent 17 décembre 2023
Première lecture (So 3, 14-18a)
Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie, fille de Jérusalem ! Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi, il a écarté tes ennemis. Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur. Ce jour-là, on dira à Jérusalem : « Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes mains défaillir ! Le Seigneur ton Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il exultera pour toi et se réjouira, comme aux jours de fête. »
– Parole du Seigneur.
Cantique (Is 12, 2-3, 4bcde, 5-6)
Voici le Dieu qui me sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Exultant de joie, vous puiserez les eaux aux sources du salut. « Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! » Redites-le : « Sublime est son nom ! » Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence, et toute la terre le sait. Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !
Deuxième lecture (Ph 4, 4-7)
Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : soyez dans la joie. Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.
– Parole du Seigneur.
Évangile (Lc 3, 10-18)
En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui
est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
– Acclamons la Parole de Dieu.
C O M M E N T A I R E
“Que devons-nous faire ?”
Lc 3, 10-18
Ce passage de l’Evangile est un texte clé : il est la jonction entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Jean-Baptiste nous dit aujourd’hui comment faire pour passer de l’un à l’autre. C’est Jean qui parle, mais il nous parle du Messie. Il nous parle de Jésus et des conditions du Royaume. Ne sommes-nous pas, nous aussi, dans la période de transition ? Nous sommes le peuple qui attend un sauveur et qui demande à Jean : « Et nous, que devons-nous faire ? », car Jésus va venir. Le Messie arrive et il s’agit de ne pas rater son accueil.
A moins de 15 jours de Noël, ne serait-ce pas le moment de faire le point : « Où en suis-je de ma préparation de Noël ? Qu’est-ce-que j’ai déjà fait ? Que dois-je faire encore ? » Moi, aussi, je dois me préparer, comme la foule qui entoure Jean-Baptiste, à passer d’une Alliance à l’autre, de l’Ancienne à la Nouvelle. Jusque-là, Jean-Baptiste était dans le désert, maintenant il est au bord du fleuve. Nous aussi, tout comme le peuple de Dieu, nous avons eu des périodes de désert. Vous savez, ces périodes où l’on a l’impression que Dieu est absent, que nous sommes seuls et dans le vide, que tout nous lâche et que nous ne pouvons plus compter sur rien, ce peuple de Dieu qui a faim, qui a soif et qui commence à regretter les repas d’Egypte. Et voilà que Jean les amène au bord du fleuve. “Qu’il boive celui qui a soif et qu’il puise aux eaux vives de mon amour”.
Après l’expérience de l’Avent, expérience de l’absence de Dieu, l’Eglise nous dit : « Voici qu’il vient celui dont il dira de lui-même qu’il est l’eau vive », « celui qui boit de cette eau n’aura plus jamais soif ».
Du désert, nous aussi, après nos expériences de dénuement, de soif et d’attente d’autre chose, nous arrivons au bord du fleuve et là, nous trouvons Jean le Baptiste qui nous dit : « Convertissez-vous, il est proche celui qui doit venir après moi » et la foule, pleine de bonne volonté répond : « Que devons-nous faire ? » Cette question, est-ce-que nous nous la posons, nous aussi ? A l’approche de Noël : « Que devons-nous faire ? » et que répond Jean-Baptiste ? Il ne nous propose pas des exploits. Il dit simplement :
« Chacun doit reconsidérer la manière dont il vit ».
« Tout d’abord, si tu as deux vêtements, partage avec celui qui n’en a pas ». Le partage, l’attention au frère, être attentif aux besoins des autres, c’est l’une des conditions du passage de l’Ancienne Alliance à la Nouvelle, du trajet du désert vers le fleuve, de l’itinéraire qui nous fait aller de Jean jusqu’à Jésus-Christ.
Des publicains (ils n’avaient pas bonne réputation en Israël) posent aussi la question « Et nous, que devons-nous faire ?» Jean répond: «Soyez honnêtes dans votre métier ».
Arrivent aussi des militaires : « Et nous, que faut-il faire pour nous convertir ? ». « Ne faites violence ni tort à personne. Contentez-vous de votre solde ».
Et ce matin, nous aussi, nous demandons à Jean « Pour attendre le Christ, que devons-nous faire ? » Le Seigneur, tout comme Jean, ne nous demande pas des exploits. Il nous demande d’abord, de bien faire ce que nous avons à faire. Là est d’abord la conversion : une conversion dans le quotidien de nos vies, dans l’ordinaire de nos existences.
Vous vous rendez compte ? Si chacun de son côté commençait à bien faire ce qu’il a à faire! Mais déjà le monde serait changé ! Il n’y aurait plus de magouille, de laisser-aller, de médiocrité, les rapports humains eux aussi seraient complètement modifiés. On commencerait alors à avoir confiance les uns dans les autres, sans arrière-pensée parce que chacun serait sûr que l’autre fait de son mieux. Il ne faut pas rêver d’un monde extraordinaire pour la Nouvelle Alliance, pour la vie au bord du fleuve, pour la vie avec celui que nous attendons. Il faut d’abord mettre en place un monde où chacun, à sa place, où chacun remplit son rôle en faisant de son mieux au service des autres. Ce n’est pas ambitieux et pourtant, déjà, le monde serait changé du tout au tout.
La conversion, c’est d’abord cela : ce n’est pas d’abord un changement de vie. C’est cette vie qui, peu à peu, grâce à nos efforts quotidiens, grâce aussi à l’aide de Jésus qui vient nous aider, devient meilleure, plus droite, plus ouverte, plus aimante. La sainteté ne commence pas par des états extatiques, des miracles, du merveilleux, de l’insolite. Elle débute par quelques progrès dans nos activités journalières :
- un peu plus de conscience,
- un peu plus de transparence aux autres,
- un peu plus d’amour pour ceux qui nous entourent.
Voilà pourquoi Jean-Baptiste propose, lui, avant le Baptême offert par Jésus-Christ, un Baptême de pénitence : la pénitence n’étant pas autre chose que la volonté de changer un peu notre vie quotidienne pour lui donner un peu plus de valeur, un peu plus de qualité. « Moi, je ne vous baptise qu’avec de l’eau, mais il vient celui qui est plus puissant que moi et lui, il vous baptisera dans l’Esprit-Saint et dans le feu ».
Avant même d’être sanctifié par Jésus-Christ et de recevoir le Baptême qui rend fils de Dieu et membre de la famille divine, il faut d’abord être un homme, une femme, droit, consciencieux, honnête, respectueux de la loi naturelle et de la condition humaine. La sainteté ne peut se greffer et ne peut se développer que dans quelqu’un qui a déjà des qualités humaines capables de faire prendre cette greffe.
Une sainteté ne peut s’épanouir que dans une santé spirituelle déjà existante. Un bon naturel est la seule pierre d’attente d’un bon surnaturel. Vous savez que l’artiste, avant de créer son chef-d’œuvre va d’abord choisir son matériau. Un sculpteur ne va pas choisir n’importe quel bois ou n’importe quel bloc de pierre. Il va prendre celui qui va se prêter le mieux à la réalisation de son projet.
Si vous rêvez d’être un saint, une sainte, essayez d’abord d’être un homme ou une femme de valeur au niveau humain, ce sera plus facile ensuite pour Dieu de faire de vous son ami. Il y a continuité et non pas rupture entre l’humain et le divin, surtout depuis que Jésus s’est fait homme, est devenu le prototype de l’homme, même de celui qui n’est pas croyant.
C’est pourquoi Jean-Baptiste ne demande pas à la foule, des gens de bonne volonté qui l’entourent, des exploits, ni des objectifs héroïques. Il leur dit seulement : « Faites votre devoir. C’est Dieu qui fera le reste car sans lui, vous ne pouvez rien faire ».
Le plus souvent, la conversion pour nous ne sera pas un changement spectaculaire, une métamorphose étonnante. Non, elle sera, elle doit être, pour préparer Noël, quelques actes à poser, des actes et pas seulement des désirs de changement ou des velléités de sainteté. Le Seigneur, à Noël, fera le reste : lui seul en est capable. Encore faut-il le faire !
Notre vie, nous rappelle l’Evangile d’aujourd’hui, est tissée et malaxée de bien et de mal, comme dans la moisson où il y a, à la fois, le grain de blé et la paille. Notre vie spirituelle consistera souvent en un travail bien simple, bien humble, bien modeste : essayer de trier le bon du mauvais dans notre vie de tous les jours afin que le Seigneur puisse amasser le grain dans son grenier et brûler en nous la paille inutile.
A la question posée par la foule: « Que devons-nous faire ? », Jean-Baptiste nous répond : « Fais ce que tu as à faire, mais fais- le bien ». AMEN
Père Louis Dattin, tiré de la page SEDIFOP

La 3e bougie de l’Avent symbolise la joie. Et comme nous nous approchons du jour de Noël, notre joie grandit. Cela nous ramène à l’anticipation joyeuse des bergers qui jadis ont fait le chemin pour voir Jésus à Bethléhem, précédant même les rois mages. En ce 3e dimanche de l’Avent que l’Église appelle le dimanche de gaudete, qui signifie réjouissances et reconnaissance, nous allumons la 3e bougie pour nous réjouir comme l’on fait les bergers. C’est pourquoi cette bougie est nommée la bougie des bergers et sa couleur est le rose, associés à la joie dans la liturgie.
Besoin d’encore plus de ressources supplémentaires? C’est par ici!
Bonne semaine! Denis de Villers