Retour à la page du Vénérable Chatillon
Dès 1930, un an à peine après le décès du Vénérable frère Adolphe Chatillon, la modeste revue «Bulletin du T.S. Enfant Jésus» relatait régulièrement des faveurs accordées par l’intercession du Vénérable qui était connu alors sous le nom de Théophanius-Léo.
On trouve un échantillon des premières faveurs dans la page du bulletin d’avril que nous avons présentée ci-dessous.
À partir de cette 1930, les relations de faveurs obtenues se sont multipliées.
Le cas du jeune écolier de 11 ans, Bernard Savoie, n’a pas manqué de soulever l’admiration et la reconnaissance pour le frère Théophanius-Léo ( notre vénérable Adolphe Chatillon). Que s’est-il passé ?
Les circonstances : Nous sommes le 25 mars 1943. Le jeune Bernard Savoie est élève de l’école St-Joseph, voisine de l’église du même nom dans Montréal. C’est un jeudi. Les écoliers sont en récréation. Ils jouent avec une balle qu’ils poussent avec leur pied. Un joueur ardent, par une manœuvre maladroite, fait voler la balle au-delà de la clôture qui sépare l’école de l’église. Il faut donc aller la récupérer. C’est Bernard qui se hâte à la tâche et s’approche du mur de l’église.
Au même moment les cris des camarades l’interpellent : «attention, Bernard!». Il est déjà trop tard; du toit de l’église se détache un bloc de glace d’un volume imposant ( voir la photo) qui vient atterrir sur le crâne de Bernard.
On s’empresse à porter secours au jeune garçon qui est conduit en ambulance à l’hôpital St-Luc de la rue St-Denis.
Le docteur Jean Panet-Raymond (1903-1992) neurologue a déclaré le 7 mai 1991 :
«par la présente je reconnais :
- Avoir traité le jeune Bernard Savoie à l’hôpital St-Luc, durant 29 jours d’hospitalisation à partir du 25 mars 1943;
- lui avoir prodigué un examen neurologique, premiers soins, ponction lombaire et soins pour fracture du crâne, contusion cérébrale, otorragie gauche;
- que, selon le rapport fourni par le docteur H. T. Tétreault, m.d. surintendant médical à l’Hôpital St-Luc en date du 23 mai 1959 (reproduit en annexe) le jeune Bernard Savoie souffrait d’un mal très grave, suite à un accident, qui aurait pu facilement entraîner la mort.»
Bernard se souvient de sa quatorzième journée d’hospitalisation (7 avril) et d’un brin de conversation entre la garde-malade Beauregard et le docteur Jean Panet-Raymond : «Vous voyez vous-même docteur, vous qui avez dit : Je lui donne les premiers soins, mais il n’ira pas plus loin qu’au cimetière dans peu de temps. Il a une fracture du crâne d’un côté à l’autre. Il n’a pas de chance d’en revenir.»
Entretemps, Frère Florian, son professeur avait agi, il le rappelle au jeune patient : «Samedi dernier, le 3 avril, dixième jour de ton séjour ici, j’étais assis près de toi, tu ne pouvais pas me parler, je te regardais et je te voyais, tu étais comme un mort,» J’ai dit à la garde de te surveiller, car je devais partir. Arrivé à la maison, j’ai décroché le téléphone et j’ai appelé au Mont-de-La-Salle pour parler au directeur du Noviciat et lui ai demandé de faire une neuvaine au Frère Théophanius-Léo (Vénérable Adolphe Chatillon).
Le lendemain, 4 avril, Frère Florian appelle la garde-malade pour s’informer : «Frère, un miracle est arrivé; Bernard repris connaissance hier à cinq heures. Heureuse coïncidence, c’était l’heure où on avait commencé la neuvaine. »
Bernard Savoie a toujours été persuadé qu’il avait recouvré la santé grâce à l’intercession du vénérable Adolphe Chatillon. Aussiôt guéri, il s’empressa d’aller prier à la tombe du F. Théophanius-Léo inhumé en avril 1929 dans le cimetière du Mont-de-La-Salle. Il fut reconnaissant à tous ceux qui avaient prié à ses intentions. À plusieurs reprises il rendit témoignage public de sa guérison qu’il jugeait miraculeuse. Il ne garda aucune séquelle de ce terrible accident, et il a pu remplir une carrière de dessinateur industriel avec succès jusqu’à son décès. Il connut une vie familiale fort heureuse.
Bernard Savoie, à droite Bernard, son épouse et leurs
à la tombe du frère Théophanius-Léo jeunes enfants
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Le Bulletin du Vénérable Adolphe Chatillon, qui paraît trois fois dans l’année signale chaque fois de nouvelles faveurs que nos lectrices et lecteurs ont la bonté de nous faire connaître. Aucun frais n’est exigé pour recevoir ce bulletin. Il suffit d’adresser votre demande indiquant noms et adresse, à notre secrétariat ( Veuillez cliquer sur l’adresse courriel suivante: adolphechatillon@delasalle.qc.ca )
Pour invoquer l’intercession du vénérable Frère, on suggère cette formule :
O Dieu qui avez promis aux humbles qu’ils seront exaltés et à ceux qui enseignent la justice à un grand nombre qu’ils brilleront comme des étoiles dans l’éternité, daignez glorifier votre serviteur le Vénérable Adolphe Chatillon et faire resplendir son nom parmi ceux de vos saints.
Que vos grâces, Seigneur, se multiplient en faveur des fidèles qui vous implorent en vous rappelant les vertus qu’il pratiqua sur la terre.
Puissions-nous ainsi voir un jour la sainte Église honorer sa mémoire et nous donner en lui un nouveau modèle à imiter, un protecteur de plus qui nous assiste dans nos travaux et dans nos peines et nous aide à parvenir à la béatitude céleste. Amen.
Seigneur, par l’intercession de votre serviteur le vénérable Frère Adolphe Chatillon accordez-nous la grâce que nous sollicitons : (mentionner la faveur que nous désirons obtenir ).
Je vous salue, Marie…
On vous sera reconnaissant de signaler toute faveur que vous aurez obtenue. Veuillez cliquer sur l’adresse courriel suivante: adolphechatillon@delasalle.qc.ca pour nous rejoindre.
LE TOMBEAU DU VÉNÉRABLE
EST AU CŒUR DE MONTRÉAL,
DANS UNE CHAPELLE DE L’ÉGLISE
ST-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE,
MÉTRO PIE IX